Seul l’acquéreur d’un bien immobilier peut se prévaloir du refus de son prêt pour renoncer à l’achat, a jugé la Cour de cassation dans une décision du 27 octobre 2016.
Un couple avait signé une promesse de vente pour l’achat d’un appartement, sous la condition suspensive de l’obtention d’un prêt.
Les futurs acquéreurs n’ayant pas obtenu leur prêt avant la date prévue, les vendeurs avaient refusé de signer l’acte de vente.
La justice leur a donné tort. La Cour de cassation rappelle que la condition suspensive d’obtention d’un prêt ne joue qu’en faveur de l’acquéreur.
Le vendeur ne peut pas se prévaloir du fait que le prêt a été refusé à l’acquéreur pour refuser la vente.
L’acquéreur qui n’a pas obtenu son prêt peut donc maintenir son projet d’acquisition durant la durée de validité de la promesse de vente.