Les prix continuent d’augmenter
Selon une étude publiée par SeLoger, dans les stations balnéaires, les prix de l’immobilier augmentent de 1,1% (tous types de biens confondus) sur les 12 derniers mois. Alors que les prix de l’immobilier baissent au niveau national.
Dans les détails, dans ces communes, sur 1 an, les prix des appartements ont progressé de 1,2 % et ceux des maisons de 1 %. Tandis qu’en France, les prix moyens des appartements ont reculé de – 2,1 % et ceux des maisons de – 1,6 %.
Les prix au bord du littoral
Au 1er juillet, le prix pour s’offrir un bien en bord de mer s’élève en moyenne à 4.943 euros/m2, un tarif bien au-dessus de la moyenne française de 3.064 euros/m2.
Mais les écarts entre les régions sont grands.
En effet, pour la région PACA, le prix moyen est de 6 251 euros par mètre carré. La région PACA demeure le littoral le plus cher de France. Et les tarifs ont continué de progresser de +2,2% sur 1 an.
Le Sud-Est de la France compte parmi les 3 stations balnéaires les plus chères de France.
La commune de Ramatuelle se positionne en 1ère position, avec un prix moyen de 16 948 € par mètre carré,
devant Saint-Jean-Cap-Ferrat à (16 416 € par mètre carré) et Saint-Tropez (14 656 € par mètre carré).
La présence d’une plage à pied, proche d’un bien, augmente le prix
L’étude révèle que la présence d’une plage à moins de 5 minutes à pied d’un bien fait augmenter la valeur du bien de 22,9% en moyenne, comparé à un logement situé à plus de 20 minutes de marche.
Mais l’impact de la présence d’une plage sur le prix d’un logement est bien plus marqué dans certaines régions.
En effet, le prix d’un appartement ou d’une maison situé proche de la mer augmente de 19,6% sur les côtes de la Manche, contre seulement + 4,1% en région PACA.
L’explication est à trouver dans la structure du parc immobilier, selon seloger. « Dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, où le littoral est plus urbanisé que celui de la Manche ou de la Bretagne, les biens immobiliers à quelques mètres de l’eau sont moins rares et l’impact de cette proximité à la plage y est donc moins fort », analyse Alexandra Verlhiac.
Sources : challenge, capital, BFM TV – Juillet 2024