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Depuis le 1er avril, le PTZ évolue, avec des conditions d’accès assouplies et des seuils de revenus revalorisés pour la première fois depuis 2016.
Focus sur les différents changements :
- Prolongation du PTZ jusqu’en 2027, alors que sa fin était prévue en 2023.
- Recentrage du dispositif sur l’acquisition d’un logement neuf dans un bâtiment d’habitation collectif situé en zone tendue et d’un logement ancien avec travaux en zone détendue (Pas de droit au PTZ pour l’acquisition d’un logement individuel neuf)
- Augmentation significative des plafonds de revenus (pour les deux premières tranches de revenus) afin de rendre le PTZ plus largement accessible aux ménages
- Le montant du PTZ est désormais plafonné à 100 000 € au lieu de 80 000 € auparavant.
- Sa quotité, c’est-à-dire la part du coût total de l’opération qu’il peut aider à financer, est de 50% du prix d’acquisition pour les foyers les plus modestes (contre 40 % avant).
- Doublement de l’aide de l’État pour les locataires de logement social souhaitant acheter leur logement (« PTZ vente HLM ») qui bénéficient aujourd’hui d’un PTZ à hauteur de 10 % (20 % en 2024),
- Création d’une quatrième tranche de revenus (entre 37 000 et 49 000 euros par an) pour des ménages qui ne sont actuellement pas éligibles au PTZ, avec une quotité d’opération finançable de 20%, soit en moyenne 5 000 euros d’aide de l’État.
Enfin, pour répondre à la crise du logement, le gouvernement avait annoncé le 22 mars dernier le reclassement de plus de 800 communes en zone tendue.
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Sources : lejournaldelagence & economie.gouv