Actuellement, les banques sont obligées de respecter 2 normes strictes pour 80% des dossiers qu’elles financent.
La 1ère norme
- Un taux d’endettement maximal de 35%. Concrètement, un ménage ne peut consacrer plus de 35% de ses revenus nets avant impôt au remboursement de ses mensualités de crédit (assurance comprise).
La 2ème norme
- La durée d’emprunt ne peut excéder 25 ans.
20% de dérogations possibles
Pour les 20% de dossiers restants, les banques sont autorisées à s’affranchir de ces règles. La encore, cette marge est aussi réglementée : au moins 80% des prêts doivent être accordés aux acquéreurs de leur résidence principale.
Si bien que dans les 20% de dérogations possibles, soit 4% des prêts accordés, sont financés pour une autre raison que l’achat de la résidence principale : résidence secondaire, investissement locatif…
Conscient de cette difficulté, le HCSF (Le Haut conseil de stabilité financière) a décidé d’assouplir cette règle. Dorénavant, ce ratio est établi à 30%, soit 6% du total des crédits accordés (au lieu de 20%).
En conséquence, la part d’exception accordée aux résidences principales tombe à 70%.
Les investisseurs locatifs sont donc bénéficiaires de cette mesure.
Sources : capital, BFM TV