Le volume des ventes en baisse
En progression constante depuis quelques années, le nombre de vente de logements anciens devrait chuter et passer ainsi sous la barre du million en 2023. Les prévisions estiment moins de 900 000 transactions d’ici la fin de l’année, soit un recul de 20 % par rapport à 2022. En 2021 on était presque à 1 200 000 !
En cause : la hausse des taux d’intérêt (qui sont en moyenne en septembre 2023 à 4%) et des conditions plus restrictives d’octroi de prêts. C’est devenu de plus en plus difficile d’acheter. Les primo-accédants sont donc de moins en moins nombreux à pouvoir acheter.
« Les taux d’intérêt ont connu une hausse brutale en 2022, et même une accélération en 2023 avec le changement de calculs des taux d’usure, pour atteindre aujourd’hui les 4 %, soit un niveau que l’on n’avait pas vu depuis 2011 », explique Barbara Castillo Rico, responsables des études économiques de Meilleurs Agents.
Le nombre de biens à vendre s’accumule et les prix baissent.
La majorité des grandes villes, y compris même les zones rurales, connaissent une baisse des prix à l’exception de certaines villes comme Marseille ou Nice, qui connaissent respectivement une hausse des prix de 2,2 % et de 7,9 % sur les 12 derniers mois.
Mais la tendance baissière du marché est une réalité dans la grande majorité des grandes villes : – 8% à Bordeaux ou Lyon en 1 an, – 5% à Nantes. Cela représente depuis juillet 2020 une chute de 7%.
Dans l’immobilier neuf, c’est encore plus difficile. Les réservations de logement baissent lourdement : – 40% en 1 an.
Concernant l’immobilier locatif, il faut désormais beaucoup plus de temps pour qu’acheter un bien soit plus intéressant que de le louer. Rentabiliser l’achat d’une résidence principale, ou d’un investissement locatif est donc plus long qu’avant. D’autant plus que la taxe foncière augmente et que les normes écologiques se durcissent.
A suivre donc…
Sources : journaldelagence / franceinfo